7- Le cri de l’innocence

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Le 29 novembre 1802, Solitude est exécutée pour avoir participé à une révolte abolitionniste en Guadeloupe. Une mystérieuse lumière la projette alors dans le passé, au cœur de la traite négrière, où elle devient témoin de sa propre histoire. De son enfance à son combat pour la liberté, en passant par son amour pour Lukengo, elle revit les grandes étapes de sa vie. Ce roman mêle mémoire personnelle et figures historiques pour redonner voix et dignité à une héroïne longtemps oubliée.

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Description

Le 29 novembre 1802, à trente ans, une femme, Solitude est exécutée pour sédition, ayant participé à une révolte abolitionniste en Guadeloupe. Montant à l’échafaud en silence, affrontant son destin avec dignité, au point de susciter l’admiration de ses pairs, c’est au cri de « Vivre libre ou mourir » qu’elle fait ses adieux à ce monde.
Une porte lumineuse énigmatique l’aspire alors contre son gré, elle se retrouve dans la cale d’un navire négrier transportant son oncle et sa mère nouvellement capturé en Afrique. Devenant spectatrice privilégiée de son passé, elle va témoigner son histoire personnelle au service de la mémoire collective. De sa naissance, son enfance rugueuse, l’esclavage, sa lutte, ses espoirs, ses rêves, son histoire d’amour puissante avec Lukengo le valeureux africain ayant échappé à sa condition. L’histoire avance sans répit, alternant avec des immersions auprès de figures historiques, de Napoléon à Louis Delgrès, Joseph Ignace, pour que personne n’oublie la lutte de ces braves. La réalité de la servitude aux Antilles, la cruauté sans fin des colons.
L’histoire de l’esclavage sous un nouvel angle, apportant l’humanisme à des personnes qui étaient sensées ne plus en avoir. Solitude incarne cette héroïne maltraitée par l’histoire, l’auteur a longuement travaillé pour rétablir son honneur, sa mémoire.